C’est à la mi-juin que nous avons réalisé sur deux jours notre premier GR en entier. Facile ! Et pour cause, nous avons choisi la plus facile des Grandes Randonnées en France, le GR80, un sentier de 27 km le long de la côte de l’Île d’Yeu. Nous avons emporté dans nos sacs à dos deux appareils photo argentique pour immortaliser ce weekend, un 35 mm Contax G1 et un moyen format Fuji GA645, armés tous les deux d’une pellicule Lomo 400.
Petit aparté, on a complètement vidé les stocks des pellicules Lomography sur le site de l’Exception en début d’année. La très forte augmentation des prix des pellicules — 14,90€ les 3 pellicules au lieu d’environ 25 € aujourd’hui — nous ont poussé à faire un peu de stock !
Vous allez donc voir dans les mois à venir beaucoup de photos moyen format capturées à la Lomo 400. Une pellicule qui fait bien le job, équivalente au rendu de la Kodak UltraMax. C’est parfait pour se faire la main avant de passer à des pellicules plus professionnelles (et plus chères aussi).
« L'île est un joyau de l’Océan Atlantique »
Revenons au sujet principal et parlons un peu plus de la destination du jour. L’Île d’Yeu est une petite île au large de la côte vendéenne. L’île est entre autre connue pour avoir été la résidence assignée de Pétain après la Seconde Guerre mondiale, mais ce n’est pas du tout pour ça qu’on vous recommande la visite.
Outre cette référence historique notable, l’île est un joyau de l’Océan Atlantique, entre ses grandes plages sablonneuses bordées par les dunes sur la côte orientale et ses criques sauvages au bord des falaises granitiques. Les paysages sont riches, variés et denses. D’un côté, une côte aux airs d’Irlande, et de l’autre, de grandes plages comme on les connaît si bien sur la côte atlantique française. La vidéo promotionnelle qui tourne en boucle dans le bateau en partance de Fromentine affirme même qu’on retrouve des similitudes avec les paysages des Seychelles, de la Grèce et des Baléares. C’est ce qu’on appelle du marketing, mais on doit quand même dire qu’en deux jours, la diversité des paysages de l’Île d’Yeu nous a complètement charmée !
Y aller
Direction Nantes, accessible facilement en train depuis tout le pays. Puis, on choppe un autocar en direction de Noirmoutier. Arrêt à Fromentine, au pied de Noirmoutier, où on embarque sur un ferry rapide. Traversée en 30 minutes avec Yeu Continent (et la Compagnie Vendéenne en saison uniquement).
En saison, possibilité de partir depuis Saint-Gilles-Croix-de-Vie, directement accessible en TER depuis Nantes. Traversée en 1h avec la Compagnie Vendéenne.
L’itinéraire
Pour avoir le temps de profiter des plages, nous avons découpé l’itinéraire en 2 boucles d’environ 16 kilomètres. Elles partent toutes les deux de l’unique camping de l’île. Aucune difficulté particulière, que du plaisir !
Dormir
Le camping municipal est l’un point de chute idéal pour planter sa tente non loin de Port-Joinville, la grande ville de l’île.
Il n’empêche que si vous ne souhaitiez pas camper, vous pouvez toujours séjourner à l’hôtel du Caillou Blanc, non-loin de notre point de départ. Nous sommes passés devant deux fois par jour pendant deux jours, sa piscine et sa terrasse nous ont fait rêver à chaque fois…
Dîner
Nous avons mangé des galettes à la Crêperie Bleue, une des seules adresses de l’île à proposer des alternatives veggie. Les galettes ici ne sont pas mauvaises, mais on a connu meilleur ! On doit noter qu’ils ont le mérite d’indiquer sur leur carte les ingrédients surgelés.
Petit-déjeuner
Pour bien débuter la journée, nous avons testé les spécialités locales à base de pruneaux (chausson et gâteaux) de la boulangerie Mousnier, présente le dimanche matin sur le marché de Port-Joinville. De quoi faire le plein de forces pour attaquer une bonne journée de randonnée !
Se baigner
Les deux plus belles plages de l’île à nos yeux sont la Plage des Soux et la Plage Belle-Maison. De petites criques absolument idylliques qui — bon, ok, ce n’était pas que du marketing — pourraient quand même faire penser un petit peu aux Baléares !
