En attendant le guide complet sur le Cap Corse à vélo, voici une partie de nos clichés réalisés en argentique.
Mi-Septembre, alors que la Corse vient tout juste à son tour de passer en alerte rouge suite à la recrudescence du Coronavirus sur l’île, nous débarquons avec nos vélos aux premières heures de la journée au port de Bastia. Nous sommes accueillis par un beau soleil méditerranéen et une chaleur estivale : de quoi profiter d’une jolie prolongation de l’été !
Nous avons passé 8 jours sur l’Île de Beauté, à pédaler sur sa mythique route du Cap Corse et monter nos premiers cols, avant de poser les « valises » à l’Île Rousse (on l’avait bien mérités !).






Pour documenter ce voyage à vélo, en plus de notre appareil numérique habituel, nous avons emporté trois appareils argentiques : le compact Olympus AF-10XB (l’appareil photo qu’on m’avait offert pour mes 10 ans), un autre compact Yashica Minitec (récupéré des grand-parents de Thibault), et pour finir un moyen format Fuji GA645 (acheté en début d’année à un passionné).
On a chargé nos jolis joujoux de pellicules Berlin Kino 400 de chez Lomograpghy, Kodak ColorPlus 200, Kodak Ektacolor Pro 160 (périmée) et Fuji Pro 400h (périmée).





L’Olympus et le Yashica se glissent facilement dans les poches de nos maillots et peuvent être facilement dégainés. Super pratique pour des prises rapides et instantanées. Bon, dans la pratique, le Yashica Minitec peinait pour se déclencher, on ne sait trop pourquoi, peut-être à cause de la chaleur ?
Quant au Fuji, vu son encombrement, il est rangé dans la sacoche de guidon, et est donc réservé aux photos plus « travaillées ».




Ils sont tous les trois automatiques. Pas de réglages à faire au préalable, on se concentre sur le principal : le cadrage. La limite de 36 poses (15 pour le moyen format) est une réelle contrainte qui pousse à photographier uniquement le meilleur : fini les prises qui ne servent à rien, juste pour avoir une trace des lieux qui prennent la poussière dans nos archives !
Nous avons toujours tout fait au numérique depuis qu’on pratique la photo. Expérimenter l’argentique a donc demandé beaucoup de persévérance pour arriver à un résultat satisfaisant. Tout doit être parfait du premier coup : le cadrage, la lumière et les éléments sur la photo.
Contrairement au numérique, on ne peut pas tricher et recommencer pour améliorer le résultat. Et c’est là, la vraie difficulté de ce format !






On a longtemps peiné. Nos premiers essais à l’argentique remonte à notre voyage en Islande en 2015… et ce n’était franchement pas convenable. Vu les résultats décevants, nos appareils sont restés au fond d’un tiroir pendant un bon moment… jusqu’à cette année 2020 où nos voyages à vélo nous ont poussés à vouloir être au plus léger et au plus efficace possible. Toute excuse est bonne à prendre pour se remettre à l’argentique !






Le résultat de ce voyage en Corse est encore à un stade expérimental, et quelque peu différent de ce qu’on a pu faire au numérique. Mais on a déjà hâte de s’y remettre sur un prochain voyage. Et peut-être qu’un jour, notre appareil numérique restera à son tour au fond du tiroir…
On se revoit très prochainement avec l’article complet sur notre voyage à vélo en Corse, accompagné cette fois-ci de nos photos au numérique.
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- Publié le 25 octobre 2020
- Mis à jour le27 octobre 2020
- Texte et photos Marine Etoubleau & Thibault Pailloux
Les photos à l’argentique ont vraiment un grain suranné et un charme à part…
ah le charme de l’argentique, bravo !
Oh merci pour ce retour 🤗